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Difference between revisions of "Bernard Lazare"
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+ | f: Lazare Bernard obtient un Baccalauréat dès sciences, mais sa passion, c'est la littérature, partagée avec son ami toulousain, le poète Éphraïm Mikhaël. | ||
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+ | f: Ils se font passer pour cousins. C'est Éphraïm Mikhaël, d'un an son cadet, qui, depuis Paris où il étudie à l'École des Chartes , encourage Lazare à venir y conquérir avec lui le monde des lettres. | ||
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+ | f: Lazare s'inscrit à l'École pratique des hautes études. | ||
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+ | f: Il choisit les cours de l'abbé Louis Duchesne, pour lequel l'Institut catholique de Paris avait créé une chaire d'histoire de l'Église. La rigueur de Lazare, son goût du fait exact, son aptitude à remettre en cause les faits établis ou prétendument tels furent à coup sûr confortés par Duchesne, dont l'Histoire de l'église ancienne fut mise à l'index par l'Église, qui reprochait à l'auteur d'avoir écrit en « historien » et non en « théologien ». | ||
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+ | Au cours de l'année universitaire 1887-1888, Lazare remet un mémoire consacré à « la législation conciliaire relative aux Juifs ». | ||
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+ | En 1888 il écrit, avec Ephraïm Mikhaël, La Fiancée de Corinthe, légende dramatique en trois actes, où apparaît son nom de plume : Bernard Lazare. Deux ans plus tard, Ephraïm Mikhaël meurt de tuberculose. Ce deuil marque tragiquement la fin de la jeunesse de Lazare. C'est aussi vers cette période qu'il s'engage en anarchie, un engagement actif, bien qu'il n'ait jamais cautionné « l'Action directe ». Mais il soutiendra toujours les idées et les « compagnons », qu'il aidera à financer leurs publications et qu'il soutiendra lors de leurs procès. C'est en anarchiste qu'il rédige une série de nouvelles pour les journaux, nouvelles qui feront l'objet de plusieurs recueils. C'est en anarchiste qu'il est critique littéraire et, qu'à l'été 1895, il couvre pour l'Echo de Paris la douloureuse révolte des ouvriers de Carmaux. Journaliste dans l'âme, il assistera en 1896 au Congrès Socialiste de Londres et dénoncera « l'autoritaire et jaloux Karl Marx, infidèle à son propre programme que l'Internationale dévia de son but » |
Revision as of 18:44, 8 December 2006
Styleerklärung
f: <- version francaise (xcusez moi, je n'ai pas de touches franfraises.) d: <- dt. Version.
Bernard Lazare Ãœbersetzung
f: Bernard Lazare (et non Bernard-Lazare comme l'écrivait Charles Péguy) est né à Nîmes le 15 juin 1865. d: Bernard Lazare (und nicht Bernard-Lazare wie es der Schriftsteller Charles Péuy schrieb) wurde in nîmes am 15 Juni 1865 gebohren.
f: Lazare, Marcus Manassé Bernard, inversera prénom et patronyme pour entrer en littérature et en journalisme. d: Lazare, Marcus Manassé Bernard, vertauschte Vor- und Zweitnamen um im Literatur- und Journalismus Business Einzug zu halten.
f: Il est l'aîné des quatre fils de Jonas Bernard, négociant de prêt-à -porter, et de Douce Noémie Rouget, de très ancienne tradition provençale. d: Er stellt den ältesten der vier Brüder des Jonas Bernard - Händler von Damenbekleidung - und Douce Noémie Rouget - von sehr altertümlicher Vorstädtischer Tradition.
f: La très bourgeoise famille Rouget introduisit le métier Jacquard à Toulouse et créa une des premières et très florissantes manufactures de draperies et passementerie. d: Die hoch bürgerliche Familie Rouget brachte den Beruf/Arbeiter(?) Jacquard nach Toulouse und startete eines der ersten und erfolgreichsten Fertigungswerke für Textilien wie Drapierungen und Posamente.
f: La famille Bernard était juive, peu croyante, mais attachée aux fêtes traditionnelles. d: Die Familie Bernard war jüdisch, wenig gläubig aber Anhänger traditioneller Feierlichkeiten.
f: Lazare Bernard obtient un Baccalauréat dès sciences, mais sa passion, c'est la littérature, partagée avec son ami toulousain, le poète Éphraïm Mikhaël. d: Lazard Bernard absolvierte sein Abitur in Wissenschaft, aber seine Leidenschaft ist die Literatur und diese teilt er mit seinem Freund Éphraim Mikhaël aus Toulouse.
f: Ils se font passer pour cousins. C'est Éphraïm Mikhaël, d'un an son cadet, qui, depuis Paris où il étudie à l'École des Chartes , encourage Lazare à venir y conquérir avec lui le monde des lettres. d: Sie tun als seien sie Verwandt und es ist Éphraim Mikhaël der - ein Jahr nach seiner Rekrutierung nach Paris dessen Schule "Chartes" er besucht - Lazare überzeugt mit ihm die Welt der Buchstaben zu erobern.
f: Lazare arrive à Paris en 1886, l'année de la parution de La France juive d'Édouard Drumont. d: Lazare kommt 1886 nach Paris, das Jahr der Erscheinung des Édouard Drumont im jüdischen Frankreich.
f: Lazare s'inscrit à l'École pratique des hautes études.
f: Il choisit les cours de l'abbé Louis Duchesne, pour lequel l'Institut catholique de Paris avait créé une chaire d'histoire de l'Église. La rigueur de Lazare, son goût du fait exact, son aptitude à remettre en cause les faits établis ou prétendument tels furent à coup sûr confortés par Duchesne, dont l'Histoire de l'église ancienne fut mise à l'index par l'Église, qui reprochait à l'auteur d'avoir écrit en « historien » et non en « théologien ».
Au cours de l'année universitaire 1887-1888, Lazare remet un mémoire consacré à « la législation conciliaire relative aux Juifs ».
En 1888 il écrit, avec Ephraïm Mikhaël, La Fiancée de Corinthe, légende dramatique en trois actes, où apparaît son nom de plume : Bernard Lazare. Deux ans plus tard, Ephraïm Mikhaël meurt de tuberculose. Ce deuil marque tragiquement la fin de la jeunesse de Lazare. C'est aussi vers cette période qu'il s'engage en anarchie, un engagement actif, bien qu'il n'ait jamais cautionné « l'Action directe ». Mais il soutiendra toujours les idées et les « compagnons », qu'il aidera à financer leurs publications et qu'il soutiendra lors de leurs procès. C'est en anarchiste qu'il rédige une série de nouvelles pour les journaux, nouvelles qui feront l'objet de plusieurs recueils. C'est en anarchiste qu'il est critique littéraire et, qu'à l'été 1895, il couvre pour l'Echo de Paris la douloureuse révolte des ouvriers de Carmaux. Journaliste dans l'âme, il assistera en 1896 au Congrès Socialiste de Londres et dénoncera « l'autoritaire et jaloux Karl Marx, infidèle à son propre programme que l'Internationale dévia de son but »